Miossec, Ben Mazué, Clarika, Vianney… « Libé » a demandé à plusieurs artistes leur méthode pour garder l’inspiration à flots entre deux albums.
«Après mon deuxième album [Baiser, ndlr], ça a été très compliqué psychologiquement parce que j’avais l’impression que d’autres s’étaient également emparés de ce que je racontais. Que je faisais partie d’un flot et qu’on était nombreux d’un coup au balcon. Cela me fatiguait moi-même, le cerveau fait des nœuds, je ne savais plus où aller.» Même un artiste de la trempe de Miossec, qu’on qualifiera sans peine d’auteur majuscule, n’a pas échappé aux affres de l’inspiration à un moment de sa carrière. «On peut comparer ça à l’avant-centre qui ne sert à rien, c’est terrible», ajoute-t-il dans un grand éclat de rire rocailleux.
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